Parcours et cheminement

Petite réflexion sur le choix de démarrer à 44 ans des cours de cuisine…

J’ai toujours, depuis que je suis en état de tenir un couteau en mains, été intéressé par la cuisine. Même si maman doit crier sur son gosse pour avoir de l’aide en cuisine ;-) Mes choix scolaires se sont portés sur l’électronique et l’informatique, mais j’avais dans ma famille des exemples de chef et des gastronomes.

C’est bien plus tard que je suis passé de spectateur – mangeur à celui plus actif d’apprenti cuistot.  J’ai aussi, en parallèle, développé une passion pour le thé. Que j’étudie depuis 12 ans. Donc une fois passé le cap de la quarantaine et la mythique crise ! L’éternel  remise en question revient en tête. Quoi faire, quitter mon travail, démarrer des cours, reprendre une affaire ou créer la mienne.

Ou juste prendre des cours pour perfectionner mes connaissances sur la cuisine…

Pour faire cela, il faut trouver une école. Etant de la région de Liège en Belgique,  je pensais trouver facilement, mais non. Pas si facile que cela de trouver des cours du soir qui me permet de rester disponible pour mon travail. C’est alors qu’un de mes collègues de travail, qui est déjà  étudiant au Céfor de Namur, me parle des cours. Nous avons déjà de grande discussion cuisine autour de la table le midi au bureau, car beaucoup d’entre nous cuisine comme des malades.

Et voilà, décision prise, cours du soir au Céfor de Namur. Maintenant le choix crucial : accès à la profession ou pas ?

Les tests de la première journée de cours devaient permettre de vérifier notre niveau pour les cours annexes (langue, etc). Et donc de choisir si on voulait faire en trois ou quatre ans  la formation.

Je me pose toujours la question, j’ai donné comme info : “pas d’accès à la profession” mais je peux encore changer et faire en quatre ans le cursus complet.

Toutes ces questions, les autres élèves y ont été aussi confrontés.

Pour les plus jeunes, le choix est plus facile, pour d’autres, un changement de vie est souvent le déclencheur.

Mais la passion de la cuisine reste le moteur principal de ce choix.

Maintenant à chacun de faire son parcours… Et vous le vôtre.

Marc Cardinal

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